La jeunesse est un sujet avec des valeurs, des vertus, des comportements, des visions du monde, des intérêts et des besoins uniques, avec le droit aux rêves et aux aspirations à réaliser avec la force de la volonté. Être jeune, c’est être plongé dans une société aux processus transitoires, à partir d’une nouvelle conjoncture familiale, politique et sociale établie. Il s’agit donc de se trouver au milieu de concepts et de manières de lire le monde large et diversifié.
Comme le dit Karina Penha, c’est dans les transformations, physiques et comportementales, qui se produisent dans la vie des adolescents que résident le pouvoir de la volonté de changer. « Les jeunes sont forts, connectés à tout ce qui se passe dans le monde et ont une énergie incroyable. Quand ils décident qu’ils veulent quelque chose, ils vont jusqu’au bout. Porter la voix des jeunes et toute sa diversité dans des espaces de dialogue et de prise de décision, c’est permettre aux protagonistes d’aujourd’hui de parler de leurs propres expériences et histoires et de s’assurer qu’ils sont entendus ».
Pour cette raison, je pense qu’il est essentiel de sensibiliser les jeunes cabindais dans l’esprit du véritable associativisme et non de l’exploitation… car de génération en génération, le mouvement associatif des jeunes se réinvente pour répondre aux besoins, objectifs et intérêts des jeunes.
Si nous n’exigeons pas plus des gouvernements, y compris une voix dans les décisions qui affectent nos vies, notre avenir est incertain.
Pour cela, il y a un besoin urgent d’éveiller la conscience de notre jeunesse, une prise de conscience qui se traduit par un état de connaissance, de perception, d’honnêteté, révélant la notion de stimuli autour d’un individu qui confirme son existence.
A travers le Mouvement Jeunes Conscients, un espace peut être créé pour rassembler les jeunes cabindais et autres, soucieux de leur destin afin de réfléchir, dans le respect de la différence d’idées, d’opinions et d’impartialité sur les défis de notre société cabindaise en toute dimension, cherchant à faire prendre conscience de cette couche sociale sur le rôle important et indispensable à jouer dans la détermination d’un avenir meilleur.
Eduardo Simão Moreira Rodrigues, Juriste et Professeur Assistant à l’Université Naturelle du Cabinda
Coordonnateur Commission des Affaires juridiques du Haut Conseil du Cabinda
