MA FILLE , MON ENFANT,

Toi que j’ai bercée dans mes bras, pour mon plaisir, pour t’endormir,

Catherina Gieskes

Te voici aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle vie, que tu as pu choisir,

Ton apprentissage et exigences inculqués pour arriver à la sagesse,

Ont été durs et amers, remplis d’amour mais sans regrets.

La misère endurée par les longues marches en forêt,

Parfois nus pieds, fuyant sans cesse affronts et guerres,

Larmes gravées comme des pluies essuyées,

Ont changé ta douce peau et,

Tes yeux depuis, ont des jets de lumière remplis de force.

FEMME

Femme Tu as supporté, Femme Tu es devenue,

Femme Tu as créé,

Femme Tu as bâti à force de travail sans relâche,

Un socle d’airain, d’amour, et de courage,

D’où ce peuple courageux, patient et plein d’espoir a surgi.

Femme, quand la paix comme cadeau te sera donné,

Nous serons tous là pour te soutenir, t’escorter, te vénérer.

Enfin, te serrer fort dans nos bras vieillis, sans doute,

Et pour tout ce parcours, RESPECT.

Catherina Gieskes

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