Présentation du Cabinda

Publicado por Tchissap

5 août 2020

CABINDA : Objet d’enjeux géopolitiques et géostratégiques

Situé dans la vaste forêt équatoriale de Mayombe, Cabinda la verte s’ouvre largement sur l’Atlantique où le reflet des torchères, au large, révèle une richesse convoitée : le pétrole. L’enclave est coincée entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), à une soixantaine de kilomètres au-dessus de l’embouchure du fleuve Congo, qui marque le début de la frontière Nord-Ouest avec l’Angola. Avec 7 270 kilomètres carrés et correspond à quinze fois plus la superficie de l’île de Madère, vingt fois plus les Seychelles, cinq fois plus l’île Maurice. Il a une population estimée à 688.285 habitants, résidents dans le territoire (selon le recensement de 2014), sans compter des dizaines de milliers d’exilés qui vivent dans les camps de réfugiés et dans la diaspora. Le territoire du Cabinda compte quatre municipalités : Belize, Buco-Zau, Landana et Tchiowa, la capitale provinciale. Le Cabinda est considéré par certains comme un « Koweït Africain » du fait de la combinaison de son étroitesse géographique et démographique avec d’immenses champs pétroliers off-shore et de prometteuses réserves on-shore.

Le Cabinda s’affirme comme une entité distincte de l’Angola, tant du point de vue socio-historique et géographique que du point de vue de l’identité culturelle. L’identité angolaise qui lui a été imposée, par le sang et les larmes depuis 1975, est considérée comme un anéantissement anthropologique de son âme.

Avec tout ce qu’il a comme ressources, le Cabinda pourrait devenir l’un des meilleurs endroits au monde à vivre. Cela n’est aucune supposition, mais une évidence. Il est tout simplement question de bonne gouvernance pour son destin.

C’est un territoire très riche en ressources naturelles. En plus du pétrole, le sous-sol du Cabinda contient de l’uranium, de l’or, du diamant, du phosphate, du manganèse et du fer, entre autres minerais, sans parler de son potentiel agricole. Ce territoire a également toutes les conditions pour plusieurs espèces de faune. Le long de sa côte et dans certaines rivières et lagunes, on y trouve une richesse halieutique exceptionnelle.

Le Mayombe est une « mer végétale » infinie de verdure, d’une beauté singulière vertigineuse en Afrique, d’obsession verdoyante, combinée à des centaines d’espèces différentes de lépidoptère que admirent tout le monde. Sa richesse est de loin supérieure dans son intégralité à celle de nombreux pays au monde.

Paradoxalement, la population du Cabinda connaît une pauvreté extrême, scandaleuse et intolérable. Le coût de la vie est si élevé qu’il ne se compare même pas à celui de Luanda.

Ville de Tchiowa
Tchiowa, Centre Ville
Illustration de la faune cabindaise
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La Paix nous éclairera d’humanité et de bonté

La paix n’est pas seulement la simple absence de violence ou de troubles. C’est quand il y a une possibilité de conflit mais que vous décidez délibérément d’éviter la violence, d’adopter et d’utiliser des méthodes et des moyens pacifiques pour résoudre le problème. Cela est la véritable paix.

Dalaï Lama

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